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 Jess Valentine

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Jess Valentine

Jess Valentine


Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 12/04/2008

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MessageSujet: Jess Valentine   Jess Valentine Icon_minitimeDim 18 Mai - 23:11

Nom: Valentine
Prénom : Jess
Surnom : Peut-on faire plus court que Jess ?
Age et date de Naissance : Je vais sur mes 19 ans et je suis née début Juillet 19**
Sexe et sexualité : Femme. Ma sexualité est plus particulièrement tournée vers les hommes, certes, mais si une femme se trouve sur mon chemin, je suis prête à faire le… nécessaire pour arriver à mes fins.

Famille : Que vous dire de ma famille... Vu que je n'en ai plus. Mon père, dans un élan de lâcheté indescriptible, a abandonné ma mère quand elle lui a annoncé qu’elle était enceinte. Elle a du supporter une grossesse difficile seule. Elle est morte en me mettant au monde.
Sans oncle, tante ou grands-parents, j’ai vécu dans un orphelinat, changeant sans cesse de famille d’accueil qui me rejetaient pour diverses raisons. Les principales furent, d’une part, un fort penchant pour la violence et des tendances aguicheuses qui m’ont menées, à l’âge de quinze ans, dans le lit d’un de mes pères adoptifs (ma première expérience sexuelle.. hum.. un délice !) et d’autre part de n’avoir jamais parlé. D’après les médecins, je suis physiquement apte à parler, mais d’après les psychologues, je suis “muette” à cause de, je cite, “un renfermement psychologique du à l’absence de fibres familiales et amicales”. Mon c** Oui !
Bref, le fait est que je n’ai aucune attache matérielle et encore moins d’attache émotionnelle.

Métier : Quel genre de métier peut avoir une fille de 18 ans, orpheline et dérangée ? Je vous laisse deviner …
Vous ne trouvez pas ? Bien ! Ayant une silhouette plus qu’idyllique (et non je ne suis pas modeste !) je travaille dans différents bars, tard le soir, en tant que danseuse (Mais attention ! On ne touche qu’avec les yeux !) Si je le faisais tous les soirs je pourrais gagner correctement ma vie mais… je ne peux pas. Ce que je gagne avec ce pseudo-métier me permet seulement de payer mon loyer. Je me suis donc portée volontaire comme cobaye pour des expériences scientifiques de grands laboratoires cosmétiques qui aiment tester leurs produits en toute illégalité. Ce qui m’a valu quelques problèmes physiques d’ailleurs… Mais bon ça paye plutôt très bien ! Cependant, même si ça m’aide à couvrir mes dépenses du mois, ça ne me suffit pas. Je suis comme qui dirait, montée sur un ressort. J’ai besoin de mouvements et d’actions autour de moi, c’est pourquoi je suis aussi Chasseur de prime.

Armes : Je ne supporte pas la technologie, et ce même si je suis cobaye pour des expériences qui sont faites pour faire avancée la technologie. C’est pourquoi je n’ai toujours qu’une seule arme sur moi : un simple poignard. Simple, mais des plus efficaces. Une lame fine très bien taillée, dans laquelle est inscrite mon nom, ne quitte jamais l’intérieur de ma cuisse sous ma jupe. Je sais le manier comme personne, ce qui m’évite le plus souvent d’avoir à m’en servir pour tuer mes prisonniers étant donné qu’il me faut les ramener en vie. Mais qui dit en vie, ne dit pas forcément en un seul morceau d’où la frayeur et la rapide coopération des fugitifs.
Mon autre arme : mes mains. Qu’y a-t-il de plus discret que des mains meurtrières ? Elles passent partout et ne font pas sonner les détecteurs de métaux dans les aéroports ou autres, surtout si elles sont fines et extrêmement bien manucurées. Mais en quoi des mains peuvent-elles être si dangereuses me demanderiez-vous. Et bien… Elles peuvent briser le coup d’un homme ; l’étouffer ; couper, à l’aide d’un ongle suffisamment long, une artère ; arracher un cœur –dérangée, j’ai dit dérangée ?- Ou encore, si la mort n’est pas la fin désirée, éborgner, casser un bras, un doigt…, castrer… et oui, les mains sont capables de faire de très vilaines choses.

Hobbies : A part courir après de vilaines filles et de vilains garçons, se faire zigouiller par des produits chimiques et danser à moitié nue devant une foule d’hommes en chaleur, je n’ai pas vraiment de hobbies. Si ce n’est coucher à droite, à gauche avec des hommes différents toutes les nuits.

Aime : M’amuser. Quoi de plus normal ? Après tout je n’ai que 18 ans ! C’est ce que veulent toutes les adolescentes non ?
J’aime les surprises ! Qu’y a-t-il de plus ennuyant qu’une vie sans surprise ? Rien ! C’est pour ça que j’aime voyager, découvrir de nouveaux pays, mais surtout apprendre les différentes manières de tuer ou de blesser quelqu'un tout en le laissant au bord du gouffre qu’est la mort. D’ailleurs avez-vous déjà ressenti ce que cela faisait de mourir ? Vous êtes vous seulement demandé ce que ça pouvait bien vous faire ? Dans quel état ça peut vous mettre ? Non ? Et bien moi je sais. J’ai déjà perdu la vie, et pas qu’une seule fois, au cours des expériences auxquelles j’ai participé en tant que cobaye. Pourquoi, malgré les risques, est-ce que je continu ? Mais c’est parce que c’est l’une des expériences les plus excitantes, surprenantes, merveilleuses…. (et tout le vocabulaire qui s’apparente de près ou de loin à ces mots).

Déteste : Les hommes machos, vulgaires et ceux qui savent pertinemment qu’ils sont beaux et le montrent. Le genre d’hommes à vous siffler quand vous passez devant eux ou a directement
vous mettre la main aux fesses. Je les hais. (Mais s’ils sont vraiment beaux, on peut essayer de le leur pardonner. J’ai bien dit essayer.)
Comme je l’ai dit précédemment, je déteste la technologie certes, elle fait avancée les choses, mais dans quel sens ? Bientôt on n’aura plus qu’à claquer des doigts pour avoir ce qui nous chante, et puis on aura un casque à mettre tous les matins pendant 5 minutes pour avoir sa dose d’apprentissage pour la journée… Les choses simples sont ce qu’il y a de mieux.

Compagnon : Aucun. Je suis allergique aux poils d’animaux. Ce qui peut poser certains problèmes car l’homme est un animal… Alors s’il n’a pas de torse luisant et est le plus apparenté à l’un des animaux qui nous ressemble le plus, c’est à dire, un gorille, qu’il reste loin … Atchoum !

Plus grande phobie : Ne pas avoir sur moi mes médicaments. Cela peut paraître bizarre, mais c’est tout à fait compréhensible lorsque vous en connaissez la raison. Les innombrables expériences que j’ai subi m’ont causé de sérieux dégâts. Si jamais j’étais dans l’incapacité de prendre ces médicaments à temps, je serais prise de convulsions, je cracherais du sang, mon souffle serait coupé et pour finir… mon cœur cesserait de battre.
Ca m’est déjà arrivé. Heureusement que je n’étais pas loin d’un hôpital car ils ont réussi, par je ne sais quel miracle, à me ramener à la vie. Et oui, je suis encore là ! (C’est difficile de se débarrasser de moi.) Je ne souhaite jamais revivre ça ! La douleur était telle que j’en étais même venue à supplier la mort de venir me prendre. Elle n’a pas écouté ma prière. Je me suis tellement de fois trouvée face à elle pour finalement me défiler qu’elle a du m’en vouloir et me laisser souffrir. Elle ne veut peut-être plus de moi… Qui sait ?
Il y a peu de temps je n’aurais jamais pu croire, ni même imaginer, qu’un jour, ma plus grande phobie serait d’oublier de prendre des médicaments… !

Plus grand désir : Devenir la femme la plus convoitée de cette foutue planète.
Quelle femme n’en rêverait pas ? Allez ! Avouez que c’est votre rêve à toutes ! Imaginez que les hommes qui vous entourent se battent pour vous avoir dans leur lit ou vous passer la bague au doigt.
Evidemment ce ne serait vraiment pas drôle si tous les hommes tombaient à vos pieds rien qu’avec un claquement de doigts, il en faudrait certains qui opposent un minimum de résistance. Sinon quel plaisir pourrions-nous en tirer si nous ne faisons aucun effort ? Enfin, il ne faudrait pas faire trop d’efforts non plus !

Point faible : Ma plus grande phobie ! Malheureusement n’importe qui, connaissant cette faiblesse, pourrait me laisser mourir sans aucun scrupule en me privant de ce qui me fait vivre (toujours ces foutus médocs !). Je serais même capable de faire ce qu’on me demande rien que pour ne pas revivre cet enfer qui m’a déjà martyrisé.
Evidemment avant de pouvoir s’attaquer à moi de cette ignoble façon, il faut, non seulement le savoir, mais aussi me les prendre… Essayer de me passer sur le corps et on en reparle après ! Ok ? (Si vous êtes toujours en état de parler bien sûr !)

Point fort : Ma persévérance. Quand je veux quelque chose, je suis capable de mettre tout en œuvre et de tout risquer pour l’obtenir. Et en général… je l’obtiens ! Il n’y a pas grand chose qui puisse m’arrêter une fois lancée à la poursuite de quelque chose. Et tout ce qui se trouve sur mon chemin et rapidement écarté voire éliminé. Bien sûr ce n’est pas mon seul point fort…Mais je vous laisserai découvrir les autres en temps voulu…

Physique : Je mesure environ un mètre soixante-dix. Je suis assez fine (Comme je l’ai déjà dit.. J’ai une silhouette plus qu’idyllique… !) J’ai des tenues assez variées, excepté le fait que je sois toujours en mini jupe. Mes hauts, que ce soit T-shirt, Pull, petites chemises, corsets ou autres tous sont de toutes les couleurs, de toutes les formes, tous descendants de différents styles fantaisistes. Mais tous mettent en valeur mes formes, sublimes Wink. Mes yeux sont verts émeraudes, mes cheveux, noirs…et une mini cicatrice orne le dessus de mon œil droit. (Ca fait super sexy !) (Un trophée d’une de mes innombrables expériences dangereuses.) Un peu plus bas, sous un nez fin et extrêmement délicat, sont mes lèvres d’une rare finesse. Ces lèvres cachent la blancheur d’un sourire qui, peu souvent se dévoile. Sous l’oreille, à la base de ma mâchoire est gravé à l’encre noire, un lézard dont la queue ondule pour se terminer à la base de mon cou.

Signes particuliers : Je porte toujours sur moi un médaillon. Il appartenait à ma mère. Je ne l’ai pas connu mais, j’y tiens énormément. La chaîne en argent suit les lignes de mon cou pour descendre dans mon décolleté (ai-je oublié de préciser que tous mes “hauts” étaient décolletés ?) où finit par se cacher le petit diamant taillé en forme de lame. A l’intérieur de cette petite larme flotte un mini trèfle lui aussi taillé dans la pierre. On peut facilement me reconnaître grâce à ce tatouage sur mon cou et à la cicatrice au dessus de mon œil. Ces caractéristiques permettent de me distinguer parmi la foule, composée de personnes sans réel intérêt, toutes plus ou moins habillées de façon identique, tous arborant plus ou moins la même coiffure, ne rendant leur identification que plus ardue et ennuyeuse.

Mental : Forte et déterminée, j’obtiens généralement ce que je veux, malgré les obstacles qui peuvent se dresser sur ma route.
Je suis aussi très curieuse et un peu touche-à-tout. Je veux tout savoir et le plus vite possible. Ce qui explique qu’à bientôt 19 ans, j’ai déjà fait le tour du monde et compris toutes les différentes cultures. A n’importe qui, ces voyages auraient transformé sa façon de voir les choses et l’aurait sûrement rendu plus sociable, compréhensif et ouvert. Mais la tournure qu’à pris ma vie ne me l’a pas permis. Je n’ai jamais ressenti quoi que ce soit envers quelqu’un de la même espèce. Je suis toujours aussi associable et fermée, froide et distante, laissant parfois derrière moi l’image d’un corps sans âme, ni cœur. J’ai beaucoup de difficultés à comprendre comment l’être humain réussit à tisser des liens avec un autre sachant pertinemment qu’il finira par en souffrir un jour. Même si j’ai du mal à la comprendre, je suis quelque peu jalouse de cette capacité. Mais je suis née sans et je m’y suis habituée. Je pense que c’est de là que vient ma pseudo-incapacité à dire un mot.
De plus, je n’aime pas que l’on fasse des bêtises. En tout cas, s’il vous arrive d’en faire une, et une grosse, allez toute suite vous rendre avant que je ne vienne vous chercher par la peau des fesses ! Et oui ! Avez-vous déjà oublié ? Je suis chasseur de prime. Métier tout aussi dangereux qu’excitant… comme moi quoi ! Ce qui explique pourquoi je l’aime tant.

Autres : Hum… Je crois avoir tout dit. Enfin avoir dit tout ce qu’il vous était nécessaire de savoir.


Dernière édition par Jess Valentine le Lun 19 Mai - 18:29, édité 1 fois
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Jess Valentine

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MessageSujet: Re: Jess Valentine   Jess Valentine Icon_minitimeDim 18 Mai - 23:15

2ème Partie :

Histoire : Le chant matinal d’un rossignol la tira lentement du sommeil dans lequel elle avait sombré quelques heures plus tôt. Le soleil était déjà haut dans le ciel, et aucun nuage ne venait obscurcir cette belle matinée. La journée s’annonçait plutôt bien. Elle sortit de sa couette et se tira hors de son lit. Elle frotta du revers de la main sa nuisette froissée par la nuit et se dirigea vers la porte. Lorsqu’elle l’eut entrouverte, un bruit de porcelaine qui se brise, puis des cris, lui parvinrent.
« Je n’en peux plus ! Il faut qu’on se débarrasse d’elle ! hurla une voix féminin pleine de sanglots.
- Chérie ! Ne cries pas autant tu vas finir par la réveiller ! lui répondit fermement son mari. On nous avait prévenu ! On nous avait dit qu’elle serait comme ça, on nous avait dit que ce serait dur. Mais nous avons décider de surpasser ça. Tu te souviens ? On ne peux pas baisser les bras maintenant et laisser cette pauvre enfant à nouveau seule dans une nouvelle famille.
- Je ne peux pas ! Je n’y arriverais pas ! dit-elle avant de fondre en larmes.
Je n’aurais jamais pensé que ça puisse être aussi dur. J’ai essayé pourtant, je t’assure. Mais si au bout de trois mois je suis à bout de force je n’ose pas imaginer ce que ça sera à la fin de l’année. »

Le femme s’assit sur une chaise, le regard perdu à travers la fenêtre. De l’autre coté de la rue, les voisins étaient installés autour d’un table de jardin, riant à gorge déployée. C’était une famille unie, heureuse. Tout ce dont elle rêvait.
« Je voulais avoir ce genre de vie, reprit-elle en désignant la petite famille voisine à son mari.
Mais la vie ne m’a pas fait de cadeau en me rendant stérile et elle ne semble pas vouloir m’en faire maintenant avec cette gosse. »
Son mari attrapa un chaise, la posa près de sa femme, s’assit et lui prit la main, se voulant rassurant.
« Je sais que c’est assez dur, je traverse la même chose que toi mais…
- Assez dur ? le coupa-t-elle. Parce que pour toi parler à quelqu'un qui ne te répond pas, qui ne te sourit pas, qui ne dit jamais un seul mot et qui vit sous ton propre toit comme un véritable fantôme, c’est dur ? Non ! C’est insupportable, voire insurmontable ! Nous devons allé la chercher à son lycée parce que mademoiselle se bat avec ses camarades, ou la retrouver sur le bas coté de la route, ivre morte, après des heures de recherches et d’inquiétudes… En adoptant cette fille je m’imaginais commencer une nouvelle vie, réaliser un rêve. Mais ce rêve est devenu un cauchemar ! »
Elle marqua une pause.
« Donne-moi le téléphone veux-tu ? J’appelle l’orphelinat. »

Jess referma sa porte. Elle avait tout entendu. Une fois de plus on la renvoyait. Elle savait que c’était de sa faute, mais elle n’y pouvait rien, elle était comme ça. Les gens de l’orphelinat avait beau prévenir les futurs parents avant de leur donner la garde de la jeune fille, ceux-ci paraissaient toujours aussi étonné et dérouté devant son attitude. Pourquoi ? Quand cela cessera-t-il ? Allait-il falloir attendre qu’elle ait 18 ans pour que l’orphelinat décide de la laisser, livrée à elle-même. Elle s’en sortirait mieux, c’était sûr. Jess se reprit, s’habilla et sortit par la fenêtre. Ca devait être une bonne journée !

La jeune fille marchait le long de la rue principale, elle n’avait nul part où aller. Jamais plus elle ne retournerait dans cette famille. Jamais plus elle ne retournerait dans aucune famille. Il allait falloir qu’elle attende d’avoir 18 ans pour enfin être libre de faire ce que bon lui semble. Mais 18 ans, c’est loin… Elle allait devoir attendre deux longues années, cachée. Pourquoi la vie était-elle aussi injuste ? Elle shoota dans une canette de Coca qui était à ses pieds. Le morceau de métal percuta un arbre. En relevant la tête, elle put voir qu’une affiche y était accrochée.
Elle s’avança et la décrocha délicatement. « AVEZ-VOUS VU CET HOMME ? » demandait l’affiche. Sous ce gros titre prenait place une photo d’un prisonnier qui s’était apparemment échappé de là où il avait été incarcéré. Il devait bien lui manquer deux ou trois dents, il avait un œil bleu et un autre vert et une énorme cicatrice lui barrait le visage. La caricature type du méchant bonhomme. Elle était sur le point de raccrocher l’affiche lorsqu’elle aperçut des chiffres sous la photo. « 10 000 £ seront offerts à celui qui pourra nous ramener cet homme en vie. Attention, il est très dangereux. Pour plus d’informations contacter le… » 10 000 £ ! Voilà ce qui lui fallait ! Elle pourrait ainsi se payer des faux papiers et partir loin d’ici, voir le monde. Enfin ce n’est pas qu’avec cette somme que l’on peut faire le tour du monde, mais c’est déjà un bon début. Elle plia finalement le bout de papier et le mit dans sa poche.

Elle marcha durant des heures ne sachant quoi faire, ni où aller. A la tombée de la nuit elle s’arrêta devant un bar. Boire un verre ne lui ferrait pas de mal. Elle agrippa la poignée mais quelque chose attira son regard. Elle tourna la tête et vit un mot collé à la vitre. « RECHERCHE PERSONNEL » Décidément c’était on jour de chance. Elle entra dans le bar.
Deux heures plus tard, elle en ressortit. Elle venait de se faire engager en tant que danseuse “érotique”. Enfin pour Jess c’était de la danse comme elle en avait toujours fait. Elle avait réussi à faire croire qu’elle avait 18 ans, elle s’était fait engager grâce à cela, et à son talent évidemment. Il fallait qu’elle trouve en endroit pour dormir, elle pourrait peut-être pour cette dernière nuit retourner dans sa maison d’adoption, mais avant elle devait se rendre à la pharmacie. Enfin, dans l’arrière boutique d’un pharmacie. Quelques médecins l’attendaient…

Sur le chemin, elle passa dans une petite ruelle. Elle était noire, aucun éclairage n’y parvenait. On pouvait tout juste distinguer à la lumière de la Lune qu’un homme était assis sur un pile de cartons, attendant je ne sais quoi. Lorsqu’il vit la jeune femme traverser la ruelle, une lueur de désir brilla dans ses yeux. Jamais il n’avait vu plus belle, jeune et innocente créature traverser ces lieux. Il allait enfin pouvoir s’amuser. Enfin c’était ce qu’il croyait… Il s’avança vers elle, faisant le moins de bruit possible pour qu’elle ne le remarque pas. Il se glissa lentement derrière elle et sortit un canif de sa poche. Il était si près. Mais au moment même où il s’apprêtait à lui glisser le couteau sous la gorge, il sentit une affreuse douleur au poignet. Il regarda, bien que la luminosité fut faible, il parvint à comprendre que la jeune femme, à présent tournée vers lui, lui avait tranché la main. Il la regarda dans les yeux. Comment avait-elle su qu’il se mettrait derrière elle ? D’où vient ce poignard ? Comment a-t-elle pu, de sang-froid et apparemment sans remords, lui couper la main ? Il aurait du se contenter de la regarder passer. Ces yeux … ce regard… Cette fille était-elle folle ?

Oh oui, elle l’était.

Comment avez vous connu le forum : Par invitation sur ma messagerie.
Vos disponibilités : Certains soirs et le weekend.
Votre email: Pour me contacter : Par MP =D


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